Le guide Japon
Mont Fuji
Aucun espace naturel n’est plus vénéré que le mont Fuji. Adossé au Pacifique, le point culminant du Japon (3 776 m) cache sous ses lignes parfaites un volcan endormi depuis 1707. Rien ne peut ternir sa réputation, pas même les cohortes contemporaines des 200 000 à 300 000 visiteurs qui chaque année gagnent les rives de son immense cratère.
La religion shinto prête aux forces de la nature des vertus purificatrices et les neiges éternelles constituent un symbole de pureté. Les pics escarpés et les forêts sauvages s’opposent en outre à l’espace domestiqué des rizières. L’ascension d’une montagne a donc toujours une dimension spirituelle. Au lever du soleil, les pèlerins en tuniques blanches saluent Amaterasu, la déesse du soleil et mère du Japon tandis que résonnent les « Banzaï, banzaï » comme autant de prédictions de bonheur.
Il est symbolique que le sommet soit devenu propriété du sanctuaire shinto de Sengen-jinja avant d’être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco sous la dénomination : « Fuji-san, lieu sacré et source d’inspiration artistique ». En effet, sa silhouette emblématique est une figure permanente dans l’histoire de l’art popularisée en Europe au XIXe siècle par les vues du maître de l’estampe Katsushika Hokusai (1760-1849), dont tout le monde connaît Sous la vague, au large de Kanagawa.
L’ascension
Selon le dicton : « On doit faire l’ascension du Fuji-Yama une fois dans sa vie, seuls les sots la font deux fois ! », mais cette fois-là, pas question de se tromper !
La saison s’ouvre le 1er juillet pour s’achever le 31 août, ensuite l’ascension demeure possible, mais tous les refuges sont fermés. On évite alors l’activité commerciale fébrile des stations en haute saison. Le parcours sans difficulté technique demande de la persévérance et une bonne forme physique. Il convient de respecter les règles de prudence inhérentes à toute randonnée en montagne. Cinq à sept heures de marche, jalonnée heureusement par des stations où l’on peut aisément s’approvisionner, s’armer d’un bâton orné d’une clochette à la manière des pèlerins. Bâton que l’on ne garde pas en souvenir, mais que l’on suspend au torii sis au sommet. Des quatre itinéraires, le plus emprunté est celui de Yamanashi, « la voie Kawaguchiko – Yoshida ». Il comprend dix stations, une route mène jusqu’à la station 5. Un bus la rejoint depuis Tokyo. Un train express relie Ôtsuki à Kawaguchi-ko.
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