À bouquiner, à regarder à New York

Ils ont écrit New York

Manhattan Transfer de John Dos Passos (1925). Une plongée dans le New York du début du XX^e siècle, à travers une galerie de portraits de ses habitants.

L’Ingénu de Harlem de Langston Hughes (1967). Les conversations de deux amis noirs sur le zinc d’un bar de Harlem passent au crible toute la vie sociale américaine.

La Trilogie new-yorkaise de Paul Auster (Cité de Verre, 1987 ; Revenants, 1988 ; La Chambre dérobée, 1988). Trois quêtes d’identité qui se perdent dans le gigantisme de la ville et où New York tient le premier rôle.

Trente ans et des poussières (1993), La Belle vie (2007) et Les Jours enfuis (2017) de Jay McInerney. Dans cette autre trilogie, on prend plaisir à voir grandir et s’épanouir le couple formé par Russel et Corrine Calloway tandis qu’à New York, cynisme et billets verts cèdent peu à peu le pas à la mélancolie.

Ça tourne à New York

Woody Allen filme New York depuis les années 1970. Son film Manhattan (1979) est d’ailleurs une déclaration d’amour à la Grosse Pomme, filmée en noir et blanc sur une musique de Gershwin. On reverra également avec plaisir le film policier Meurtre mystérieux à Manhattan (1983) tourné dans l’Upper Esat Side.

James Gray nous emmène quant à lui dans le quartier russe de Brooklyn (Little Odessa, 1994 ; La Nuit nous appartient, 2007). Les très hipsters et talentueux Noah Baumbach (Les Berkman se séparent, 2006 et Frances Ha, 2013) et Greta Gerwig (Lady Bird, 2017) ont aussi posé leur caméra à Brooklyn.

Pour une plongée dans l’histoire de New York, on visionnera les œuvres de Martin Scorsese (Mean Streets, 1973 ; Taxi Driver, 1976), Sergio Leone (Il était une fois en Amérique, 1984) ou encore Francis Ford Coppola (Le Parrain, 1972).