Se déplacer en hydravion

Pour se déplacer sur un territoire aussi vaste et parsemé de lacs, les habitants du continent ou des îles utilisent fréquemment l’hydravion. Ils zèbrent le ciel de Vancouver et des côtes. C'est souvent le seul moyen de se rendre dans les villages reculés et sur les îles. Il est d’ailleurs commun que les résidents, en plus de leur bateau, disposent de leur propre hydravion !

Survoler Vancouver est une aventure en soi. Avec l’altitude, quelle que soit l’heure de la journée, la lumière prend des teintes de soleil couchant, les particules d’embruns formant un prisme rougeoyant. La ville apparaît dans toute sa dimension : un ensemble urbain entouré de montagnes à l’éblouissante blancheur et plongeant dans un océan à perte de vue.

On peut aussi rallier Victoria depuis Vancouver en hydravion régulier… Ou partir d’un des pontons de Tofino, il y a toujours un hydravion à flotteurs en partance pour quelque part, destination hasard.

Sur l’immensité océanique, le chapelet des îles forme un puzzle improbable. Certaines se caractérisent par leur relief, leurs torrents et cascades, leurs forêts abondantes tandis que d’autres affleurent à peine au-dessus des eaux déployant d’immenses plages vierges le long du Pacifique.

Vous survolez les forêts pluviales et les côtes, les caps tourmentés et les fjords déchiquetés. A la saison froide, les chenaux couverts de glace forment avec les terres un seul et même continent glacé. Dans les eaux du détroit de la Reine-Charlotte, les épaulards et autres mammifères marins jouent avec les flots à quelques mètres de vous.