3 rituels quand tu poses tes valises au Sénégal
Me rendre sur la plage pour siroter mon premier jus de bissap, une préparation à base de fleurs d’hibiscus à l’ombre d’un palmier.
Prendre ma petite collation gourmande de fruits tropicaux, de préférence des mangues et des bananes, et que l’on peut consommer en jus ou dans toutes sortes de préparation culinaires.
Prononcer quelques mots de wolof, la langue principalement parlée par les Sénégalais.
3 sensations que tu es heureuse de retrouver
Le goût de la teranga qui peut être traduit par « accueillir » ou « générosité » en wolof, autrement dit l’hospitalité sénégalaise.
Le concert gratuit de Mbalax, un genre musical populaire diffusé à plein volume en ville depuis des voitures toujours plus vieilles les unes que les autres.
Le plaisir de partager la cérémonie du thé, l'ataya, une tradition culturelle qui se déroule généralement en trois temps : le premier amer comme la mort, le deuxième doux comme la vie, et le troisième sucré comme l’amour.
3 lieux préférés
La lagune de la Somone au coucher du soleil, un endroit magnifique où les lutteurs sénégalais viennent s'entraîner. Ils viennent régulièrement sur ces zones sablonneuses pour améliorer leur technique, leur agilité et leur endurance.
L’île de Gorée au large de Dakar, célèbre pour son riche patrimoine historique et culturel. Ses rues étroites et colorées, ses maisons traditionnelles et ses scènes de vie quotidiennes où se croisent les femmes avec leurs bébés et les pélicans, lui confèrent un charme indéniable.
Le delta du Siné Saloum pour ses magnifiques étendues d'eau salée que l’on peut sillonner en pirogue, ses îles isolées, ses mangroves luxuriantes et ses nombreux oiseaux.
2 conseils pour se fondre dans le décor
Vivre à l’heure locale, pour s’initier à une approche plus souple du temps et de la ponctualité.
Se déplacer en charrette, le mode de transport traditionnel particulièrement prisé dans les zones rurales, moins confortables et rapides que les bus et taxis mais idéal pour s’immerger dans le quotidien des Sénégalais.
2 plats, le pire et le meilleur
Le pire : Aucune mauvaise expérience culinaire, on se régale quand on mange local !
Le meilleur : Le mafé (un plat à base de viande ou de poisson accompagné d'une sauce d'arachide et de légumes), les fataya (des petits triangles de pâte feuilletée farcis de viande hachée, de poisson ou de légumes épicés), sans oublier la spécialité nationale le tiep ou tieboudienne, une spécialité de riz à base de poisson servi dans un grand plat et que l’on mange avec les mains.
2 choses apprises là-bas
Me prendre au jeu de la négociation, une pratique courante tant qu’elle est faite avec bienveillance et respect. Taxis ou marchés locaux, représentent le terrain idéal pour trouver un accord sur le prix final et montrer sa capacité à négocier.
Il existe une multitude de religions et d’ethnies différentes qui coexistent pacifiquement et en harmonie, grâce à une culture de tolérance profondément enracinée dans la société sénégalaise.
1 grand moment de solitude
La première fois que j’ai visité seule l’immense marché de Mbour avec l'impression d'entrer dans une véritable fourmilière. Lieu de rencontre important pour les habitants, il stimule tous les sens entre les étoffes colorées, les discussions animées ou encore les arômes frais et sucrés des fruits tropicaux.
1 grand moment de béatitude
À chaque fois que j’entends résonner l’appel à la prière au coucher du soleil depuis n’importe quel toit.
1 grand sujet d’étonnement, toujours
Pourquoi est-ce qu’on retrouve parfois des chèvres sur ces toits ?
Partez !
