Le guide Laos
4 conseils pour se fondre dans le décor
1
Visiter un temple ou une pagode
Choisissez des vêtements couvrants et veillez à vous déchausser. Il est recommandé de respecter le silence des lieux et de ne pas tourner le dos aux bouddhas, ni de les montrer du pied. À l’égard des bonzes, adoptez une attitude déférente et si vous êtes une femme, sachez que vous ne devez pas les toucher. Deux moments sont particulièrement envoûtants dans les temples : vers 17 h, à l’heure de la prière et pour le Tak Bat, la procession des moines venus recueillir les offrandes juste avant l’aube. Pour cette dernière, l’idéal est de se placer dans les rues adjacentes. Vous éviterez ainsi la cohue et profiterez mieux de ce moment authentique durant votre voyage au Laos. Durant la cérémonie, conservez une attitude discrète et évitez tout contact physique avec les bonzes. Vous pouvez ou non choisir de faire une offrande. Le cas échéant, le mieux est d’acheter du riz au marché tôt le matin plutôt qu’aux revendeurs aux abords de la procession.
2
Croire aux esprits
Au Laos, le culte des esprits, ou phi, est une survivance des croyances animistes, encore pratiqué chez les ethnies minoritaires. Les phi peuplent les montagnes, la terre, la forêt. Ils sont célébrés lors de la lunaison qui précède la saison des pluies, afin que les récoltes soient bonnes. Bien que condamné par le gouvernement, ce culte cohabite très bien avec le bouddhisme, comme en témoigne à Vientiane, le vat Si Muong et sa principale sculpture, le lak muong, esprit gardien de la ville. Les Laotiens possèdent trente-deux âmes ou khouane, qui ont tendance à se disperser et risquent de se faire absorber par les phi lors d’une maladie. Il existe donc une cérémonie de rappel des âmes, le baci. Elle est aujourd’hui surtout pratiquée à l’occasion des fêtes et grands événements familiaux. Sachez encore que les Laotiens, très superstitieux, consultent souvent les devins, qui peuvent être des bonzes, des ermites ou des médiums.
3
Rester serein
Au Laos, la vie des habitants est étroitement liée aux cycles de la nature. La philosophie bouddhiste, au cœur de leur culture, leur enseigne l'impermanence de toute chose et l'acceptation des changements constants. C’est pourquoi les Laotiens ont développé une remarquable capacité à accepter les aléas de la vie avec sérénité. Au lieu de se plaindre, ils adoptent une attitude positive et répètent souvent « bo pen nyang » (pas de problème). Pendant votre voyage, apprenez à lâcher prise et adoptez cette philosophie. Plutôt que de vous laisser submerger par les petits tracas ou les imprévus, embrassez l'esprit de « bo pen nyang ». Cela vous permettra de mieux apprécier la culture locale et de vivre une expérience de voyage plus enrichissante.
4
Tirer ou pointer
Quelque 9 000 kilomètres séparent Marseille de Vientiane, l’autre capitale de la pétanque. En effet, aussi surprenant que cela puisse paraître la pétanque, ou pétang, comme on l’appelle là-bas, est le sport national au Laos. Héritage de la présence française au Laos (1893-1954), la pétanque est pratiquée partout et par tous. N’importe quelle surface plane de sable ou de terre est investie à toute heure de la journée : salariés de retour d’une longue journée de travail, écoliers dans un jardin public, villageoises… La Beerlao a remplacé le pastis mais l’esprit et les règles sont identiques. Les joueurs peuvent placer leur boule au plus près du cochonnet (pointer) ou dégager la boule de leurs adversaires (tirer). Au moindre doute, un des joueurs ramasse une ou deux pailles qui traînent par terre, et les utilise pour mesurer les écarts entre les boules. Pour partager un moment très convivial, n’hésitez pas à vous joindre à une partie !
Luciole,
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