Économie de l'Ouganda

L’agriculture emploie 80 % de la population aux champs de canne à sucre, de coton, de patate douce, de cacao et de café mais ne représente que 23 % du PIB, le reste étant partagé par les services à 50 % (télécommunication, média, banques, tourisme) et l’industrie (bâtiment, électricité) à 27 %. Parmi les cultures vivrières, la banane l’emporte haut la main avec 80 variétés et représente 32 % des surfaces cultivées. Il est important de noter que le pays est autonome en matière d’alimentation.

Les principales recettes d'exportation de l'Ouganda proviennent de l'exportation du café dont le pays est le 2^e producteur du continent. Il est également 5^e exportateur africain de fleurs coupées, régulièrement acheminées vers l’Europe du Nord. La perche du Nil, qui a tant fait parler d’elle, reste très bien exportée vers l’Europe également constituant tout de même 6% du PIB. Une mine d’or unique, à Busia, rapporte 7 % des exportations.

Entre 1988 et 1998, l’Ouganda a connu un taux de croissance impressionnant de 6,9 %, grâce notamment au retour d’investisseurs financiers rassurés par la stabilité du pays puis à l’allègement de la dette. Alertés depuis par les ré-élections apparemment frauduleuses du Président Museveni et freinés par l’ambiance plombée de la crise mondiale, les investisseurs ont depuis amorcé un recul certain, la croissance a chuté et le pays peine à retrouver sa vitalité.