Population de l'Ouganda

Peuples de l'Ouganda

Les Ougandais appartiennent à deux grands ensembles ethniques et culturels : les Bantous (Bougandais ou Baganda, Banyankoles, Banyoro et Toro), qui représentent les trois quarts de la population et vivent dans la moitié sud du pays, et les populations nilotiques peuplant le Nord (Acholi, Karamojong et Langi). L’Ouganda abrite également de nombreux réfugiés (Rwandais, Soudanais, Congolais, etc.). Les ethnies les plus importantes sont les suivantes :  Bougandais (Baganda) : 17 %, Karamojong : 12 %, Basogo : 8 %, Iteso : 8 %, Langi : 8 %, Basigu : 8 %, Acholi : 4 %, Lugbara : 4 %, Bunyoro : 3 %, Batoro : 3 %, Arabes : 1 %.

Institutions politiques de l'Ouganda

Les années sombres de protectorat, de dictature, de guerre et de guérillas sont derrière et l’Ouganda semble nettement plus solide que nombre d’autres pays environnants. Si le multi-partisme était interdit lors de la première décennie de Y. Museveni au pouvoir, ça n’est plus le cas depuis 2005 où les partis d’opposition, certes très minoritaires, sont représentés à l’Assemblée. Leur leader charismatique est Kizza Besigye qui dirige depuis 2015 la coalition des partis d’opposition.

Le gouvernement se compose d’un président, également chef des Armées, et d’un vice-président, d’un Premier ministre entouré de 3 vices-Premiers ministres, puis de 20 ministres et 47 secrétaires d’État. Le Parlement compte 332 membres dont 80 femmes et le pouvoir judiciaire est indépendant. Créée en 1995, la Constitution de l’Ouganda s’est considérablement inspirée du modèle britannique et a été modifiée 2 fois pour permettre la 3^e et la 4^e élection du présidente Museveni en 2011.

Sans remettre en question certaines avancées et réussites indéniables du président Museveni, la corruption reste très importante et les défis à venir, notamment avec l’exploitation pétrolière, vont demander beaucoup de rigueur et de transparence pour garantir le futur de l'Ouganda.