3 rituels quand tu poses tes valises en Argentine
M’imprégner de l’atmosphère vibrante du quartier San Telmo à Buenos Aires avant de partir chiner un ou deux bibelots sur la plaza Dorrego.
Filer dans la boulangerie la plus proche pour savourer les alfajores con dulce de leche, des biscuits fourrés à la confiture de lait.
Passer la soirée dans une peña pour écouter musiciens et chanteurs tout en tentant de suivre les pas des danseurs émérites.
3 sensations que tu es heureux de retrouver
L’effervescence des marchés pour se plonger dans le quotidien des Argentins entre les discussions animées et les odeurs de nourriture.
Le parfum de terre humide, le fracas des chutes d’eau, les points de vue superbes sur la nature… Et c’est tous les sens qui s’affolent dans le parc national d'Iguazú.
La chaleur réconfortante du traditionnel asado, le barbecue à la mode argentine. Idéal pour partager de délicieuses grillades et les vins de la région.
3 lieux préférés
Le centre culturel Kirchner à Buenos Aires. Un bel exemple de l'architecture de l'académisme français avec des expositions, spectacles et concerts gratuits.
Le village typiquement andin Iruya. Point de départ idéal pour fouler des paysages presque lunaires survolés par le majestueux condor.
La route 33 entre Salta et Cachi. Un univers de roches parsemé de cactus géants. Sur les hauts plateaux andins, quelques guanacos, osent s’aventurer en totale liberté.
2 conseils pour se fondre dans le décor
Dans les marchés, les Argentins parlent en pesos et non en kilogrammes. Pour éviter un impair sur le prix final, faites le test sur les stands de fruits et légumes et on vous prendra certainement pour un habitué.
Oublier (enfin presque) les leçons d’espagnol apprises pendant vos années scolaires. En Argentine, on utilise avec excès le « tu », et surtout on applique le « ch » à toutes les phrases. Dites maintenant « la cache » au lieu de la calle !
2 plats, le pire et le meilleur
Le pire : Le chichulines (l’intestin de bœuf) n’a pas réussi à me convaincre malgré les arguments des locaux pour me le faire goûter à chaque asado.
Le meilleur : La recette traditionnelle et moins renommée de las mollejas. Elle est composée de ris de veau et accompagnée d’une sauce délicieusement relevée. Découvert pour la première fois dans un petit restaurant populaire de la capitale.
2 choses apprises là-bas
Il ne faut pas toujours se fier à la signification du mot ahorita. Même s’il peut se traduire par « maintenant » ce n’est pas une raison suffisante pour que les Argentins se pressent.
Certes il y a le tango, cette danse sensuelle et inapprivoisée. Mais on oublie bien souvent le rock qui tient aussi à être sur le devant de la scène et qui s’écoute dans les bars et salles de concerts de Buenos Aires.
1 grand moment de solitude
Un tête à tête nocturne avec le terminal de bus. De longues heures à attendre sans réellement savoir si ce dernier avait bien pris en compte ma réservation.
1 grand moment de béatitude
Contempler pour la première fois la montagne aux 14 couleurs. Cette formation rocheuse m’a laissé le souffle court pour deux raisons : le manque d’oxygène en altitude mais surtout pour la beauté des lieux.
1 grand sujet d’étonnement, toujours
La capacité des Argentins à s’interpeller directement avec des caractéristiques physiques spécifiques. C’est toujours très surprenant de les entendre saluer un interlocuteur en lançant hola viejo pour désigner une personne âgée.
Partez !
