Un voyage en Mauritanie dévoilant plusieurs facettes du pays, des montagnes noires de l’Adrar aux bancs de sable de l’Atlantique.
D’un côté, le désert du Sahara, entre vastes étendues de dunes, terres rocailleuses et lunaires, oasis luxuriantes et cités caravanières. De l’autre, l’océan Atlantique, avec ses pirogues colorées, ses oiseaux nichant dans les bancs de sable, sa capitale-champignon rêvant à des jours meilleurs. Ce circuit en Mauritanie est un terre-mer envoûtant, où vous alternerez balades en 4 × 4 ou en bateau pour un dépaysement de chaque instant. Dans ce pays d’Afrique très peu peuplé, les rencontres sont toujours appréciées et vous ne dérogerez pas à la sacro-sainte tasse de thé, que ce soit sous une tente khaïma ou dans un village de pêcheurs.
La bonne saison
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Très favorable
Favorable
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Une destination aussi ensoleillée que la Mauritanie ne se visite pas en été. Le désert est alors bien trop sec, bien trop chaud pour nous autres Occidentaux, avec des températures dépassant allègrement les 40 °C. Mieux vaut donc opter pour des saisons plus tempérées, l’hiver étant idéal. De décembre à février, le thermomètre varie entre 15 et 30 °C dans la journée. Une laine sera toutefois à prévoir pour les nuits, particulièrement fraîches dans le désert.
Vous allez adorer
- Découvrir les différents visages de la Mauritanie, trait d’union entre mer et désert, entre monde arabe et Afrique subsaharienne.
- Zigzaguer en lanche entre les méandres sablonneux du Banc d’Arguin.
- Passer plusieurs nuits sous tente, avec la Voie lactée comme veilleuse.
- Observer le ballet des pirogues de pêcheurs au large de Nouakchott.
- Vous sentir tout petit au pied de Ben Amira, l’Uluru mauritanien.
ou
Personnaliser cette idée de voyage avec un spécialiste Mauritanie
Du lundi au samedi de 09h30 à 18h30
- 1 Jour 1 NOUAKCHOTT
- 2 Jour 2 AZOUEIGA
- 3 Jour 3 CHINGUETTI
- 4 Jour 4 OUADANE
- 5 Jour 5 ATAR
- 6 Jours 6 - 7 BEN AMIRA
- 7 Jour 8 IWIK (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN)
- 8 Jours 9 - 10 CAP TAFARIT (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN)
01 86 95 65 94
Itinéraire
Budget
À partir de
3700€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols Paris/Nouakchott
- 9 nuits en bivouac, maison d’hôtes, campements et auberges en pension complète
- La mise à disposition d’une chambre avant votre vol retour depuis Nouakchott
- L’itinéraire mentionné à bord d’un véhicule 4 × 4 avec chauffeur et guide francophone pendant toute la durée du voyage
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
Le détail des visites sera reconfirmé sur place par votre chauffeur et votre guide.
1 — NOUAKCHOTT
1NOUAKCHOTT
Jour 1
L’arrivée à Nouakchott a de quoi déconcerter les voyageurs. Cette capitale-champignon, établie à la fin des années 1950 sur un ancien campement nomade, a attiré tellement de Mauritaniens qu’ils ont dû bâtir des quartiers entiers à la va-vite. Attiré par le tumulte de la cité, le Sahara est venu lui aussi toquer à sa porte : autrefois herbeuses et fertiles, les terres de Nouakchott sont devenues désertiques jusqu’au pied de l’Atlantique. Avant de poser vos valises à l’hôtel, vous constaterez à quel point la capitale est animée en soirée, comme si elle ne dormait jamais.
2 — AZOUEIGA — env. 380 km
2AZOUEIGA
Jour 2
env. 380 km - env. 5h30
L’océan Atlantique dans le rétro, votre 4 × 4 prend la direction de l’Adrar mauritanien. La route traverse Akjoujt, une ancienne ville minière devenu un passage obligé vers le désert. Depuis l’espace, Thomas Pesquet a été fortement intrigué par son exploitation de cuivre aux nuances gris-bleuté, qui tranche avec le rouge-orangé des alentours.
Au fil des kilomètres, le bitume puis la piste s’effacent, la roche cède la place à une mer de sable. Vous voici au cœur de l’erg de l’Amatlîch, le Sahara dans toute sa splendeur. On s’attendrait presque à croiser le Petit Prince… quand l’oasis d’Azoueiga surgit au milieu de nulle part. Ses acacias et dattiers offrent une ombre bienvenue jusqu’à ce que le soleil se couche derrière les dunes et que les étoiles fassent leur apparition. D’abord timides, elles éclairent peu à peu votre bivouac, comme une veilleuse dans la nuit noire de l’Adrar.
Au fil des kilomètres, le bitume puis la piste s’effacent, la roche cède la place à une mer de sable. Vous voici au cœur de l’erg de l’Amatlîch, le Sahara dans toute sa splendeur. On s’attendrait presque à croiser le Petit Prince… quand l’oasis d’Azoueiga surgit au milieu de nulle part. Ses acacias et dattiers offrent une ombre bienvenue jusqu’à ce que le soleil se couche derrière les dunes et que les étoiles fassent leur apparition. D’abord timides, elles éclairent peu à peu votre bivouac, comme une veilleuse dans la nuit noire de l’Adrar.
1 — NOUAKCHOTT
3 — CHINGUETTI — env. 200 km
3CHINGUETTI
Jour 3
env. 200 km - env. 6h30
Si les paysages de sable et de roche défilent sur le chemin vers Chinguetti, il en est de même pour les oasis. Vous marquerez un premier arrêt à Tergit, cernée de plateaux noirs, dont la source a donné naissance à un bassin naturel et une épaisse palmeraie. Mhaireth, plus modeste, est constellée de dattiers mais aussi de tikitt, des huttes rondes en palmes tressées où l’on met à sécher les dattes récoltées pendant la Guetna.
À l’approche de Chinguetti, c’est tout une cité de pierre qui apparaît dans le désert. On se glisse dans la peau des caravaniers des temps passés, venus échanger leurs marchandises ou simplement se reposer. Certains d’entre eux ont donné de précieux manuscrits coraniques comme monnaie d’échange, lesquels sont conservés de père en fils dans des bibliothèques de fortune. Le désert ne peut cependant s’empêcher de mettre son grain de sable : année après année, les dunes envahissent les rues et maisons, menaçant sans cesse la cité et ses habitants. Désensablement et déplacement sont parfois de mise, deux sujets dont vous pourrez discuter avec les propriétaires francophones de votre maison d’hôtes.
À l’approche de Chinguetti, c’est tout une cité de pierre qui apparaît dans le désert. On se glisse dans la peau des caravaniers des temps passés, venus échanger leurs marchandises ou simplement se reposer. Certains d’entre eux ont donné de précieux manuscrits coraniques comme monnaie d’échange, lesquels sont conservés de père en fils dans des bibliothèques de fortune. Le désert ne peut cependant s’empêcher de mettre son grain de sable : année après année, les dunes envahissent les rues et maisons, menaçant sans cesse la cité et ses habitants. Désensablement et déplacement sont parfois de mise, deux sujets dont vous pourrez discuter avec les propriétaires francophones de votre maison d’hôtes.
2 — AZOUEIGA — env. 380 km
4 — OUADANE — env. 120 km
4OUADANE
Jour 4
env. 120 km - env. 3h30
Pour aller d’une cité caravanière à une autre, vous traverserez l’erg Ouarane, un océan de sable qui s’écoule jusqu’au Mali et en Algérie. Si à vos yeux toutes les dunes se ressemblent, votre chauffeur sait heureusement faire la différence et vous mènera à bon port, une auberge nichée dans la cité d’Ouadane.
À l’instar de sa grande sœur Chinguetti, Ouadane est une ancienne étape sur la route des caravanes, inscrite au patrimoine de l’Unesco. Accrochées à une colline rocailleuse, les ruines de sa forteresse ont un charme indéniable, de même que les maisons de pierre qui l’entourent. Tout ne serait qu’ocre sans les boubous bigarrés de ses habitants et les occasionnels étals d’artisanat posés sur le sol.
À l’instar de sa grande sœur Chinguetti, Ouadane est une ancienne étape sur la route des caravanes, inscrite au patrimoine de l’Unesco. Accrochées à une colline rocailleuse, les ruines de sa forteresse ont un charme indéniable, de même que les maisons de pierre qui l’entourent. Tout ne serait qu’ocre sans les boubous bigarrés de ses habitants et les occasionnels étals d’artisanat posés sur le sol.
3 — CHINGUETTI — env. 200 km
5 — ATAR — env. 280 km
5ATAR
Jour 5
env. 280 km - env. 6h30
Il est une autre curiosité que Thomas Pesquet photographia à bord de l’ISS : la structure de Richat, un immense dôme effondré surnommé « l’œil de l’Afrique ». Seul un voyage dans l’espace permet en effet de l’admirer dans son intégralité. À défaut de prendre une fusée, vous aurez le privilège de crapahuter dans ce tourbillon de sable et de roches. L’autre moment-fort de votre trajet vers Atar, ce sera le passage par le col d’Amogjar, au cœur des montagnes. Les voyageurs s’y arrêtent tant pour admirer la vue que pour débusquer ses peintures rupestres ou les ruines du décor du film Fort Saganne.
À Atar, les poteaux électriques ont supplanté les palmiers, les voitures sont plus nombreuses que les dromadaires. On a pourtant toujours l’impression d’être au bout du monde en explorant les ruelles tortueuses de son ksar, en déambulant entre les victuailles de son marché. Seule la présence de baguettes de pain vous rappellera votre quotidien ! Atar, ce sont aussi quelques musées intéressants : la visite de l’un d’eux complètera cette escale citadine.
À Atar, les poteaux électriques ont supplanté les palmiers, les voitures sont plus nombreuses que les dromadaires. On a pourtant toujours l’impression d’être au bout du monde en explorant les ruelles tortueuses de son ksar, en déambulant entre les victuailles de son marché. Seule la présence de baguettes de pain vous rappellera votre quotidien ! Atar, ce sont aussi quelques musées intéressants : la visite de l’un d’eux complètera cette escale citadine.
4 — OUADANE — env. 120 km
6 — BEN AMIRA — env. 170 km
6BEN AMIRA
Jours 6 et 7
env. 170 km - env. 3h30
Si certains voyageurs repartent d’Atar, ce ne sera pour vous qu’un nouveau point de départ. Vous retrouverez les étendues désertiques de la Mauritanie en filant vers le monolithe Ben Amira, au pied duquel vous ferez votre nid. Que les tentes de votre campement semblent minuscules face à cet « Uluru africain »…
Pour apprécier tout son gigantisme et sa beauté, Ben Amira se découvre à pied. Vous randonnerez autour du monolithe avant de rejoindre sa compagne Aïcha, située à moins d’un kilomètre de là. On raconte qu’elle ne formait qu’un seul bloc avec son mari, jusqu’à ce qu’elle se dispute avec celui-ci… À l’occasion du passage au millénaire, des artistes du monde entier se sont inspirés de cette légende pour donner libre cours à la gravure et la sculpture sur les pierres alentour. Non loin des monolithes passe l'unique voie ferrée du Sahara, celle qu'emprunte le fameux train minéralier.
Pour apprécier tout son gigantisme et sa beauté, Ben Amira se découvre à pied. Vous randonnerez autour du monolithe avant de rejoindre sa compagne Aïcha, située à moins d’un kilomètre de là. On raconte qu’elle ne formait qu’un seul bloc avec son mari, jusqu’à ce qu’elle se dispute avec celui-ci… À l’occasion du passage au millénaire, des artistes du monde entier se sont inspirés de cette légende pour donner libre cours à la gravure et la sculpture sur les pierres alentour. Non loin des monolithes passe l'unique voie ferrée du Sahara, celle qu'emprunte le fameux train minéralier.
5 — ATAR — env. 280 km
7 — IWIK (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN) — env. 380 km
7IWIK (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN)
Jour 8
env. 380 km - env. 7h30
Après des milliers de kilomètres de plateaux rocheux et de dunes de sable fin, le Sahara termine enfin sa course dans l’océan Atlantique. Votre 4 × 4 bourlinguera pendant plusieurs heures sur le cordon dunaire de l’Azefal, avant d’arriver dans votre campement à Iwik, un modeste village de pêcheurs au cœur du parc national du Banc d’Arguin.
Le Banc d’Arguin est peut-être la plus belle oasis de Mauritanie. Le sable du Sahara prend des couleurs de neige, les eaux de l’Atlantique des teintes d’aigue-marine et, partout, la vie fourmille. Inscrit au patrimoine de l’Unesco, son parc national est le refuge de milliers d’oiseaux pendant leur migration. Vous troquerez votre 4 × 4 contre une lanche pour approcher les confettis de sable où les échassiers font leur nid dans des herbiers, une balade maritime qui ne ravira pas que les ornithologues tant les paysages sont de toute beauté.
Le Banc d’Arguin est peut-être la plus belle oasis de Mauritanie. Le sable du Sahara prend des couleurs de neige, les eaux de l’Atlantique des teintes d’aigue-marine et, partout, la vie fourmille. Inscrit au patrimoine de l’Unesco, son parc national est le refuge de milliers d’oiseaux pendant leur migration. Vous troquerez votre 4 × 4 contre une lanche pour approcher les confettis de sable où les échassiers font leur nid dans des herbiers, une balade maritime qui ne ravira pas que les ornithologues tant les paysages sont de toute beauté.
6 — BEN AMIRA — env. 170 km
8 — CAP TAFARIT (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN) — env. 50 km
8CAP TAFARIT (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN)
Jours 9 et 10
env. 50 km - env. 5h30
Plus au nord, le cap Tafarit est une perle du golfe d’Arguin. D’un bleu incroyable et d’un calme surprenant, ses eaux abritent des myriades de poissons, pour le plus grand bonheur des hameaux de pêcheurs alentour. C’est dans ce cadre enchanteur que vous passerez votre dernière nuit en Mauritanie, dans un camp à la belle étoile.
Le dernier jour, vous regagnerez Nouakchott (environ 4h30). Peu de voyageurs prennent le temps de se promener dans son port et pourtant, les pirogues alignées sur la plage, les hommes qui débarquent leur cargaison de poissons jusqu’aux halles, les femmes qui reprisent les filets pendant que les enfants jouent dans le sable… C’est une autre tranche de vie de la Mauritanie que vous découvrirez avant de prendre votre vol retour vers la France.
Le dernier jour, vous regagnerez Nouakchott (environ 4h30). Peu de voyageurs prennent le temps de se promener dans son port et pourtant, les pirogues alignées sur la plage, les hommes qui débarquent leur cargaison de poissons jusqu’aux halles, les femmes qui reprisent les filets pendant que les enfants jouent dans le sable… C’est une autre tranche de vie de la Mauritanie que vous découvrirez avant de prendre votre vol retour vers la France.
7 — IWIK (PARC NATIONAL DU BANC D'ARGUIN) — env. 380 km
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Atmosphère, atmosphère !
« Banc d’Arguin ». Ce nom vous dit peut-être quelque chose, et pour cause, c’est celui porté par un banc de sable de la baie d’Arcachon. La Mauritanie a pourtant la primeur de cette appellation, qui viendrait d’un mot berbère désignant une plante locale. Pourquoi un hydrographe a-t-il alors baptisé un banc du même nom à Arcachon ? Peut-être vit-il une similitude entre cette étendue de sable et celle qui causa le naufrage de la frégate française La Méduse en 1816, au large des côtes mauritaniennes. Ce même drame qui inspira Théodore Géricault pour son fameux tableau Le Radeau de la Méduse…
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