L'île de Salt Spring et Stonehouse

L’île de Salt Spring

Avant de vous laisser ensorceler par Stonehouse lors d'un voyage au Canada, voici quelques incontournables de l'île de Salt Springs, au premier rang desquels le marché du samedi. Opérant d’avril à octobre, vous pourrez y découvrir produits (fromages, pain et même du vin) et artistes locaux.La créativité artistique est de mise sur Salt Spring, d’ailleurs la semaine scolaire est repartie sur 4 jours, le vendredi étant réservé aux activités artistiques et ce ne sont donc pas les galeries qui manquent. L’une d’entre elles, la Galerie 8, expose des sculptures de Janis Woode et Kathy Venter.Pour ceux qui préfèrent les activités sportives, nombreuses possibilités de tours en kayak et en paddle board, à moins que vous ne préfériez découvrir l’île en vélo mais attention ça grimpe ! 

Stonehouse, mon coup de cœur

Adossée à la colline, la propriété tire son nom du groupe de pierres agencées par le sculpteur Ronald Crawford qui n’est pas sans rappeler Stonehenge. Le regard perçoit d’abord, disposées en cercle, 13 hautes statues qui se dressent fièrement face à la mer. Puis, dans un deuxième temps, un autre groupe de statues se révèle. Pour réaliser cette œuvre majestueuse, l’artiste a utilisé exclusivement des pierres de l’île de Salt Spring et s’est entouré d’artisans locaux. Au centre, un cercle de chaises adirondack invite à s’asseoir pour se recharger en énergie positive en laissant son regard flotter d’une île à l’autre. Car Stonehouse offre un panorama somptueux sur les environs : la baie de Ganges, où se croisent bateaux et hydravions, la péninsule de Long Harbour et au-delà l’île de Galiano apparaissent en plans successifs. Par temps clair le mont Baker (situé aux États-Unis) dresse sa silhouette imposante au-dessus de la chaîne des Cascades.

Stonehouse, paradis des amateurs d'art

Créations de l’artiste locale Lynn Demers, deux élégantes statues de kimono en bronze flanquent l’entrée de la maison, se posant clairement en gardiennes du lieu. À travers les portes vitrées, les  mystérieuses femmes de Kathy Venter se détachent en ombres chinoises avec la vue sur les îles en toile de fond. Une longue table en bois, sortie tout droit d’un de nos châteaux médiévaux, à moins que ce ne soit plutôt d’une hacienda mexicaine, invite à la convivialité, tandis qu’une lourde tenture de Venise surplombe la cheminée. La découverte de la collection se poursuit dans les pièces attenantes, avec les sculptures de Janis Woode, qui évoquent ici Les Temps Modernes, là le Mythe de Sysiphe. Les larges fauteuils Club invitent eux aussi à la contemplation : entre les œuvres d’art et la nature environnante, le voyageur ne sait plus où donner de la tête et il apparaît bien difficile de s’extraire de ce lieu délicieux pour regagner Vancouver.