À bouquiner, à regarder…

Pages de Hong Kong

La littérature de Hong Kong a été influencée par l’Occident et, contrairement à son grand voisin, n’a pas subi la censure du gouvernement pendant de longues années. Beaucoup d’auteurs du continent chinois sont d’ailleurs parti à Hong Kong pour laisser libre cours à leur vie et à leur plume, à l’instar de la Shanghaienne Eileen Chang. Deux de ses romans, Love in a Fallen City (2014) et Deux brûle-parfums (2015), nous plongent dans le Hong Kong d’avant-guerre avec un style souvent comparé à celui de Jane Austen. 

Si vous souhaitez découvrir une vision plus moderne de la société hongkongaise, pourquoi ne pas feuilleter la bande dessinée Je préférerais ne pas (2018), de Justin Wong ? C’est au fil d’un dessin très graphique que l’on suit le quotidien d’un trentenaire au chômage, devenu adepte de la procrastination. Les amateurs de polar, eux, liront plutôt Hong Kong noir (2016) de Chan Ho-Kei.

Hong Kong à l’écran

S’il y a bien un cinéma asiatique qui a été largement diffusé en Occident, c’est celui de Hong Kong. Les films de kung-fu avec Bruce Lee, par exemple La Fureur du dragon (1972), ou avec Jackie Chan, à l’instar de La Danse du lion (1980), ont même inspiré certains réalisateurs comme Quentin Tarantino. Sans oublier les films réalisés par John Woo, dont l’histoire de gangsters The Killer (1989) et l’épopée historique Les Trois Royaumes (2008) sont deux de ses plus grands succès.

Tsui Hark appartient lui aussi à cette vague hongkongaise avec son célébrissime Il était une fois en Chine (1991), mais a su explorer des genres différents dans son histoire d’amour The Lovers (1994). Ceux qui ne sont pas adeptes de combats se tourneront également vers les œuvres de Wong Kar-wai, et plus précisément In the Mood for Love (2000), un film d’une grande esthétique et sensualité qui se déroule dans le Hong Kong des années 1960.