Le guide La Chine du Sud-Ouest
Leshan et Emeishan
Au sud de Chengdu pointent les cimes embrumées du mont Emei, culminant à 3 099 mètres. C’est là que, au Ier siècle, fut édifié le tout premier temple bouddhiste chinois, suivi par des dizaines et dizaines d’autres temples érigés au fil des siècles et placés sous le patronage du boddhisattva Puxian. On ne s’étonnera pas, donc, que l’Emeishan fasse partie des quatre monts bouddhistes de Chine et qu’elle soit inscrite à l’Unesco depuis 1996. Mais ses temples historiques ne sont pas la seule raison à cette reconnaissance mondiale. Sa grande palette de plantes et d’arbres, dont certains sont millénaires, émerveillent les botanistes et les randonneurs.
Près de 60 000 marches mènent au sommet du mont Emei, ce qui pourrait faire peur même aux sportifs aguerris. Le temps des pèlerinages à l’ancienne est toutefois révolu, car plusieurs bus et un téléphérique permettent désormais de se rendre en haut sans efforts. La conséquence, bien entendu, est que les touristes sont nombreux et qu’il faudra éviter les week-ends et les congés nationaux pour jouir d’un peu de calme. Si quelques temples comme Baoguo ou Fuhu valent une visite pour leurs architectures classiques, le principal intérêt de la balade est d’admirer les paysages. La brume est souvent de la partie mais ajoute un peu de mystère aux lieux. Il arrive même que, au cours de leur pèlerinage, les dévots aperçoivent la lumière de Bouddha… Sous ce nom poétique se cache un phénomène optique de réfraction, appelé « gloire », qui consiste en un petit arc-en-ciel en forme d’halo autour de son ombre. De quoi faire croire à certains qu’ils ont atteint l’illumination !
Le bouddha de Leshan, situé à moins de 50 km du mont Emei, appartient au même paysage panoramique inscrit au patrimoine de l’Unesco. Creusé à même la roche d’une colline au VIIIe siècle, ce bouddha haut de 71 mètres devait porter chance aux bateliers s’aventurant dans les dangereux rapides des rivières Min et Dadu. Le premier contact avec le bouddha n’est pas commun puisqu’on arrive non pas à ses pieds mais à sa tête, laquelle paraît gigantesque. On descend ensuite les escaliers qui longent la statue pour l’admirer de haut en bas, avant de partir à la découverte des tombes de Mahao, le temple Wuyou et autres curiosités du parc.
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