L'environnement au Monténégro

Malgré son surnom de « beauté sauvage » et le fait qu’il se soit autoproclamé premier « État écologique » du monde, le Monténégro a encore des progrès à faire : la chasse y reste par exemple très populaire, le recyclage n'existe presque pas, ni le recensement précis des mammifères en voie de disparition comme les ours bruns. On peut aussi déplorer le fait que la côte adriatique, notamment le littoral de Budva, soit jalonnée de béton et d'imposants complexes hôteliers, une tendance observée vers la péninsule de Luštica, qui était jusque là encore épargnée.

Parmi quelques faits notables à saluer, le Monténégro est le premier État au monde à avoir inscrit la protection de l'environnement dans un texte constitutionnel, s’engageant pour cela à veiller sur l’équilibre écologique. Si des années d’instabilité politique ont ralenti ses initiatives en la matière, le pays recèle encore aujourd’hui des sites naturels vierges de tout impact industriel. Podgorica a également atteint son objectif de porter à 33 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie en 2020 grâce aux centrales hydroélectriques. Le Monténégro a également mis en service le plus grand parc éolien de la région qui permet l’alimentation de 46 000 foyers par an.