Un itinéraire en Ouzbékistan entièrement en train, pour prendre le temps de la contemplation et de l’immersion dans la vie locale du pays.
Depuis l’époque de Tamerlan, des rails ont été posés sur les routes de la Soie, des locomotives ont remplacé les chevaux et chameaux d’autrefois. Et pourtant, ce sont les même steppes et contrées désertiques qui défilent pendant votre circuit en Ouzbékistan, tandis qu’à l’horizon se dessinent les silhouettes de cités légendaires : Khiva, Boukhara, Samarcande… oasis architecturales d’ocres et de bleus, au raffinement spectaculaire. Comme les caravaniers d’antan, vous ne sauriez y faire un simple passage mais, alors qu’ils étaient tout occupés à leurs activités marchandes, vous pourrez quant à vous prendre le temps de la contemplation, à l’image du train qui vous a mené jusqu’ici. Un rythme lent qui permet de découvrir ces villes autrement, bien au-delà de leurs architectures islamiques, aussi belles soient-elles.
La bonne saison
En Ouzbékistan, les températures diffèrent totalement d’une saison à une autre. Tandis que le mercure grimpe jusqu’à 40 °C au cœur de l’été, elles descendent sous la barre des 0 °C de décembre à février. L’hiver est ainsi à éviter si vous ne souhaitez pas grelotter pendant vos visites et vos nuits. Comme bien souvent dans les contrées continentales, on a une préférence pour le printemps et l’automne, qui affichent des températures agréables (20 à 30 °C selon les étapes). Quant au ciel, il sera le plus souvent bleu comme les dômes des mosquées ouzbèkes, le pays étant peu sujet à la pluie.
- Tracer votre route dans la steppe ouzbèke à bord des trains les plus soviétiques comme les plus modernes.
- Assister à une messe orthodoxe à quelques pas des joyaux islamiques de Samarcande.
- Apprécier un autre visage de Boukhara, entre rencontre d’un miniaturiste, balade dans le quartier juif, pause dans un salon de thé.
- Écumer les plus belles stations de métro de Tashkent, des œuvres d’art à part entière.
- Poser vos valises dans des adresses qui font la part belle aux architectures traditionnelles.
- 1 Jours 1 - 2 KHIVA
- 2 Jours 3 - 4 - 5 BOUKHARA
- 3 Jours 6 - 7 SAMARCANDE
- 4 Jours 8 - 9 - 10 TASHKENT
Itinéraire
Budget
À partir de
2800€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols Paris/Ourguench et Tashkent/Paris
- Le trajet Ourguench/Boukhara en train-couchettes
- Les trajets Boukhara/Samarcande/Tashkent en train de jour
- Les transferts privés aéroport ou gare/hôtel
- 8 nuits en hôtels avec petits déjeuners
- La visite de Khiva avec guide privé francophone
- La visite de Boukhara et de son quartier juif avec guide privé francophone
- La rencontre d’un miniaturiste à Boukhara avec guide privé francophone
- La dégustation de thé et la découverte de légendes ouzbèkes à Boukhara avec guide privé francophone
- Une séance de hammam avec massage à Boukhara
- La visite de Samarcande avec guide privé francophone
- La découverte du quartier russe de Samarcande avec guide privé francophone
- Un atelier de pain traditionnel à Samarcande avec guide privé francophone
- La découverte des plus belles stations de métro de Tashkent
- Un billet pour un opéra, ballet ou concert de musique classique à l’opéra de Tashkent
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
En Ouzbékistan, les mi-saisons riment avec hautes fréquentations : les voyageurs sont plus nombreux et les tarifs plus onéreux en avril-mai et octobre.
1KHIVA
Pour rejoindre la Perse, les caravaniers devaient se lancer dans une grande traversée du désert… Ils marquaient donc un dernier arrêt dans l’oasis de Khiva, riche de ses mosquées, mausolées et médersas. La plupart sont retranchées derrière les murailles de l’Itchan Kala, vieille ville inscrite au patrimoine de l’Unesco. Un guide privé vous en dévoilera les monuments les plus remarquables, à l’image du palais de Tach Khaouli ou du minaret Kalta. Si leurs faïences semblent faire écho au bleu du ciel, en fin de journée, ce sont tous les monuments et demeures ocre de la cité qui répondent aux rayons dorés du soleil couchant.
2BOUKHARA
Le quartier juif, où vous séjournez, est un lacis de ruelles étroites et maisons en pisé, dans lesquels vous vous baladerez avec un guide privé. De son ancienne synagogue à son marché, c’est un autre visage de l’Ouzbékistan qui se révèle. Place également à la découverte d’un savoir-faire ancestral, la miniature, avec la rencontre d’un artiste au sein de son atelier. Quel travail raffiné et précis que ses dessins et calligraphies… Ce voyage dans l’imaginaire oriental se poursuit dans un salon de thé traditionnel, à la découverte des légendes truculentes de Nasr Eddin Hodja et du rôle des « barbes blanches » dans la société ouzbèke.
Que de splendeurs à Boukhara, reconnue par l’Unesco comme l’exemple le plus abouti d’une ville médiévale d’Asie centrale : gracieuses colonnes en bois ouvragé et imposante muraille en briques crues, déferlante de muqarnas et zelliges, coupoles et minarets aux courbes audacieuses… De l’ensemble Poi Kalon jusqu’à la citadelle Ark, en passant par la place de Lyab i Khaouz et son bassin, l’architecture islamique se décline à l’infini. Après toute une journée à marcher dans les pas d’un guide privé, vous vous ferez volontiers chouchouter au hammam, entre bain de vapeur et massage au miel et aux épices.
3SAMARCANDE
Peu de voyageurs s’aventurent en dehors de la ville historique inscrite au patrimoine de l’Unesco et pourtant, voir d’autres quartiers de Samarcande est des plus intéressants. Les allées arborées et les bâtisses XIXe siècle du quartier russe sont le décor d’une agréable balade, ainsi que d’une messe dominicale au sein d’une église orthodoxe, une expérience des plus locales. Autre moment fort de la journée, la fabrication d’un non, pain traditionnel ouzbek que l’on retrouve sur toutes les tables du pays. On lui donne souvent la forme d’un soleil, avant de le chauffer dans un four en terre cuite.
4TASHKENT
Métro, boulot, déco : tel pourrait être le crédo du réseau ferroviaire de la capitale, construit par les Soviétiques dans les années 1970. Bas-reliefs, mosaïques, lustres en cristal, bronzes… rien n’était trop beau pour embellir ses dizaines de stations, dont certaines ont été redécorées après l’indépendance du pays. Votre guide privé vous en montrera les plus belles réalisations. Pour votre dernière soirée en Ouzbékistan, place au théâtre Alisher Navoi pour assister à un opéra, ballet ou concert de musique classique dans une salle des plus magnifiques.
Le 10e jour, transfert à l’aéroport et vol de jour pour la France.
Atmosphère, atmosphère !
Né en 1912 dans la ville russe de Troïtsk, Chingiz Akhmarov se lance dans l’apprentissage des beaux-arts au même moment où sa famille déménage dans ce qui sera plus tard l’Ouzbékistan. Au fil des années, il devient l’un des meilleurs peintres de la région, en excellant aussi bien dans les miniatures que dans les ouvrages de grande envergure. Il se voit en effet confier, de 1943 à 1947, la réalisation de huit fresques pour décorer le théâtre Alisher Navoi, inspiré par les poèmes de ce dernier. Près de quarante ans et d’innombrables œuvres d’art plus tard, il revient dans la station de métro à proximité pour en dessiner les superbes médaillons sculptés.
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