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Que faire à Pondichéry ?

Tous en selle pour découvrir la belle Pondichéry © Atul LOKE/Panos-REA/Comptoir des Voyages
Tous en selle pour découvrir la belle Pondichéry © Atul LOKE/Panos-REA/Comptoir des Voyages

Par Jérôme

19 janv. 2024

Ancien comptoir français, Pondichéry est une étape à part de votre voyage en Inde du Sud. S'y côtoient en effet la paisible ville blanche, autrefois quartier français, et une ville plus moderne au bouillonnement on ne peut plus indien. Découvrez nos incontournables et petits secrets.

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Arpenter la ville blanche

Comme la plupart des lieux atypiques, on aime où on déteste. En fait, tout dépend ce que l’on recherche. Car si la fameuse ville blanche de Pondichéry a tout d’un musée à ciel ouvert, il ne se passe pas grand-chose. En dehors de quelques boutiques de décoration et d’antiquités, il ne reste rien du mode de vie à la française. Il n’y a ni boulangeries, ni épiceries, ni bars ou restaurants avec terrasses ombragées où passer un bon moment.

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L'abondance de verdure et de fleurs des rues de la ville blanche © Jérôme Cartegini
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Visiter l'ashram de Sri Aurobindo

La ville est surtout devenue mondialement connue grâce à l'ashram de Sri Aurobindo qui vaut vraiment une visite. Sri Aurobindo est un gourou célèbre de la première moitié du XXe siècle. Il a notamment travaillé sur la conscience évolutive de l’homme et la manifestation de la conscience supramentale. Encore aujourd'hui, il compte des milliers de disciples à travers le monde

Sa femme, une Française qu'il consacra Mère Divine n'est autre que la fondatrice d'Auroville, une ville expérimentale qui se trouve à une dizaine de kilomètres de l’ashram.

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L'entrée de l'ashram de Sri Aurobindo © Jérôme Cartegini
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Flâner sur le front de mer

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de plage à Pondichéry, mais un front de mer qui longe l’avenue Goubert Salai (aussi appelée Beach Road), où il est impossible de se baigner. Cette digue longue de 2 km constitue un lieu de promenade très agréable où la population se retrouve pour flâner. La fréquentation de ce lieu est de plus en plus importante. À tel point que la circulation y est désormais interdite entre 18 h et 7 h du matin.

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© Jérôme Cartegini
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S'initier au surf

Les plages théoriquement accessibles aux baigneurs se trouvent à environ 8 km au nord de la ville. Elles attirent surtout des surfeurs, car les courants forts rendent la baignade très dangereuse. Pondichéry n’a donc rien d’une destination balnéaire. Mieux vaut carrément se rendre à Mahabalipuram qui se trouve à une centaine de kilomètres au nord pour profiter de la plage.

La grande histoire d'un petit comptoir
Située sur la côte sud-est de l’Inde, Pondichéry a vécu près de trois siècles sous domination française, ne redevenant indienne qu'en 1956.
De nos jours, rien n’a changé ou presque dans le quartier français appelé ville blanche. C’est un petit bout de France avec ses jardins, ses rues pavées dont les noms sont écrits en français et ses belles demeures coloniales aux façades jaune, ocre, ou blanche. Pondichéry a ici des airs de ville de Provence sous les tropiques baignant dans une atmosphère incroyablement paisible.
À mesure que l’on pénètre dans le quartier français, le chaos urbain de la ville noire n’est plus qu’un lointain souvenir. Dans les rues verdoyantes tapissées de fleurs, le chant des oiseaux remplace le concert de klaxons. Difficile de ne pas tomber sous le charme et apprécier le calme et la beauté du quartier au moins pendant un temps.
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Chiner du mobilier colonial

Pondichéry serait LE paradis pour les amateurs d’antiquité et de brocante. Ces derniers se gardent d'ailleurs bien d'ébruiter l'info.

À la sortie de Pondichéry, plusieurs grands hangars se succèdent le long de la route en direction de Chennai. C'est là qu'il faut se rendre car ce sont de véritables cavernes d'Ali Baba pour les chineurs. Ils vendent toutes sortes de meubles, de sculptures et de bibelots datant de l’époque coloniale et à des prix défiant toute concurrence. Ces brocanteurs sont d’ailleurs essentiellement en contact avec des Français. Avant de craquer pour ces souvenirs, il faut évidemment prendre en compte les frais de transport pour pouvoir ramener ses trouvailles en France.

In fine, Pondichéry n’est pas la ville promise où l’on vit comme en France et où selon certains guides même les autochtones parlent français ! Mais ne manquez pas d'y faire étape à l'occasion de votre découverte des incontournables de l'Inde du Sud.