Un autotour sur la péninsule de Samaná, pour écumer ses plus belles plages sauvages mais aussi profiter de ses cascades et sa vie locale.
Lézarder sur le sable de la République dominicaine ? Rien de bien local ni d’original… sauf si l’on fait le choix du bon littoral. À mille lieues des resorts hôteliers alignant leurs rangées de transats, la péninsule de Samaná collectionne les plages paradisiaques, caressées par des eaux turquoise et les palmes des cocotiers. Certaines sont quasiment désertes, à accoster en bateau, d’autres sont doucement animées par des cabanes colorées et des airs de merengue. L’occasion d’apprendre à danser pour mieux se mêler aux habitants… Derrière les plages, une dense forêt tropicale, qui recèle aussi bien des cascades que des lodges se fondant dans leur environnement. Cet autotour en République dominicaine s’effectuera en plusieurs temps pour découvrir tous les visages de la péninsule de Samaná, mais aussi faire escale à Bayahibe, tout près de la merveilleuse île de Saona.
La bonne saison
Ce ne sont pas les températures qui font les saisons en République dominicaine, mais la pluie. De novembre à avril, le temps est à la douce chaleur (30 °C) et au ciel bleu, même si l’on n’est jamais à l’abri d’une brève ondée tropicale. De mai à août, l’humidité gagne du terrain et les pluies sont bien moins rares, surtout en fin de journée. Il faut aussi s’attendre à un mercure un peu plus élevé (32 à 35 °C). Seuls les mois de septembre et octobre sont à éviter, une saison où vents et précipitations peuvent balayer les plages dominicaines. Une dernière chose à savoir : si vous souhaitez observer les baleines qui plongent dans la baie de Samaná, c’est de mi-janvier à mi-mars que ça se passe !
- Écouter les chants des vagues, ruisseaux et oiseaux dans un écolodge coupé du monde.
- Traverser la forêt tropicale pour dénicher la superbe cascade de Limón.
- Déjeuner de poisson fraîchement pêché puis grillé sur l’une des plus belles plages du pays.
- Apprendre quelques pas de merengue et de bachata auprès d’un professeur de danse.
- Rencontrer l’une des familles qui vit sur l’île de Saona, les pieds dans le sable chaud.
- 1 Jours 1 - 2 BAYAHIBE
- 2 Jours 3 à 6 LAS TERRENAS
- 3 Jour 7 EL VALLE
- 4 Jours 8 à 11 LAS GALERAS
Itinéraire
Budget
À partir de
3800€prix par personne calculé sur la base de 2 personnes
Ce prix comprend
- Les vols aller-retour Paris/Punta Cana
- La location d’une voiture pendant 9 jours
- 9 nuits en hôtels et lodges avec petits déjeuners
- La découverte de l’île de Sanoa en petit groupe
- Un cours de merengue et bachata avec instructeur privé francophone
- Une excursion en bateau à Playa Ermitaño en groupe avec déjeuner et guide francophone
- Une randonnée à la cascade Limón en groupe avec déjeuner et guide francophone
- Une excursion en bateau à Playa Frontón et Playa Madame en groupe avec déjeuner-barbecue et guide francophone
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
Ceux qui souhaitent profiter des prix les plus avantageux opteront pour un départ en mai-juin. À l’inverse, mieux vaut éviter la semaine sainte et les festivités de fin d’année, quand les tarifs hôteliers sont plus élevés (+ 30 % environ).
1BAYAHIBE
Pour bien commencer votre voyage, rien de tel qu’une sortie en mer. Votre lancha voguera vers l’île de Saona, un trésor convoité que l’on vous fera pourtant découvrir en toute intimité. Flottant sur une mer aux mille et une nuance de bleus, ce petit confetti est resté dans son jus caribéen avec ses maisonnettes couleur pastel, son mode de vie hors du temps, ses plages paradisiaques. Vous déjeunerez justement les pieds dans le sable, au sein d’une famille locale qui vous réservera un accueil chaleureux et de délicieux beignets de banane plantain.
2LAS TERRENAS
À seulement cinq minutes à pied se situe l’ancien hameau de pêcheurs de Las Terrenas, devenu au fil du temps une station balnéaire doucement animée. En journée comme en soirée, des notes de musique latine s’échappent de ses cabanes colorées, de quoi donner l’envie de se trémousser. Et si vous appreniez quelques pas de merengue et de bachata ? Un professeur parlant français vous enseignera les bases de ces deux danses dominicaines, toutes deux inscrites au patrimoine immatériel de l’Unesco. Après le cours, passez à la pratique en vous mêlant aux habitants en train de danser !
La péninsule de Samaná, ce sont aussi des plages de carte postale, où le béton n’a guère droit de cité. Sur l’une de vos journées, vous naviguerez vers la Playa Ermitaño, uniquement accessible en bateau ou après une longue marche à pied. À l’arrivée, les amateurs de snorkeling plongeront dans des eaux incroyablement cristallines, parmi coraux, poissons-papillons et autres créatures sous-marines. Les férus de farniente, eux, prendront le soleil sur le sable fin… Après un déjeuner sur la Playa Morón, vous ferez le retour en bateau, en contemplant les paysages luxuriants du littoral.
3EL VALLE
Au terme du trajet, vous prendrez vos aises dans un écolodge qui se fond entièrement dans son environnement tropical. Ses chambres-cabanes, construites en matériaux locaux, sont ouvertes sur la jungle où chantonnent ruisseau, geckos et oiseaux. En seulement quelques minutes à pied, un petit chemin fleuri mène vers la plage d’El Valle, ourlée de cocotiers. L’écho des vagues en bande-son, on s’y balade volontiers… Toutefois, si vous êtes plus Tarzan que Robinson Crusoé, ne manquez pas de vous adonner à la tyrolienne dans les environs de votre adresse.
4LAS GALERAS
Si vous pensiez avoir tout vu en matière de plages dominicaines, détrompez-vous. Une nouvelle sortie en bateau vous conduira tout droit vers la plus belle d’entre elles, Playa Frontón, un croissant de sable blanc caché par une falaise et nappé d’eaux turquoise. Après un brin de farniente ou de plongée, vous dégusterez de délicieuses grillades de poisson frais dans cette carte postale grandeur nature. Viendra ensuite le moment de rejoindre Playa Madame, petit coin de sable tapi entre deux falaises et ombragé de cocotiers.
Le 10e jour, route vers l’aéroport de Punta Cana (environ 5h) et restitution de votre voiture. Vol pour la France, où vous arriverez le lendemain.
Atmosphère, atmosphère !
Les habitants de la péninsule de Samaná racontent que la Playa Ermitaño tire son nom de Jean « l’ermite », un pirate français qui se serait échoué ici vers 1760. Pendant plus de 20 ans, il aurait vécu – ou plutôt survécu – sur cette plage déserte, cachée derrière deux promontoires rocheux et un épais rideau de forêt tropicale. Il ne s’en échappa que lorsqu’il fut retrouvé par ses anciens compagnons, qui le croyaient mort depuis longtemps. Émus par ses aventures, les habitants et les autorités espagnoles lui auraient pardonné tous ses anciens méfaits… Difficile de savoir s’il y a un fond de vérité dans cette histoire, d’autant qu’il y a un trésor à la clé, celui que le pirate aurait enterré dans les environs. Le chercherez-vous ?
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