Le guide Ouest canadien
L'île de Vancouver
« The Rock » ou sobrement « The Island » pour les locaux est la plus grande île du continent nord-américain. Composée de forêts, de lacs et de fjords, elle recèle quelques-uns des derniers grands espaces sauvages de la planète. Sa situation insulaire, son gigantisme (32 000 kilomètres carrés quand même), la rudesse de son climat certes un rien humide, ses côtes accidentées, son infrastructure routière limitée, l’ont efficacement protégée contre une trop envahissante occupation humaine.
Habitée depuis des millénaires par le peuple autochtone Nuu-chah-nulth, l’île de Vancouver est un eldorado pour les amoureux de la nature. L’atmosphère ilienne est renforcée par le ballet des ferrys sillonnant le Passage Intérieur la reliant à Vancouver (terminaux de Horseshoe Bay au nord et Tsawwassen au sud) ou à Prince Rupert au départ de Port Hardy perchée tout au nord. Au centre, Nanaimo, célèbre pour ses barres chocolatées crémeuses est une bonne alternative pour rallier plus rapidement le secteur de Tofino–Ucluelet. Notez qu’il existe aussi des liaisons internationales avec divers ports de l’état de Washington pour traverser le détroit de Géorgie que les locaux appellent le saltchuck.
Le sud est la partie la plus urbanisée. Les villes, qui restent à taille humaine, se répartissent le long de la côte Est. Victoria, la jolie capitale de la province et plus grande agglomération est réputée pour les collections amérindiennes du Royal British Museum et son mode de vie aux airs british, illustré par le cérémonial du thé à l’Hotel Empress ou par les Parliament Buildings transformés en arbre de Noël dès la nuit tombée.
Au nord, côté continent, s’étend une immensité sauvage à la végétation dense, au relief accidenté. 12 000 ours noirs, soit la plus grande concentration d’Amérique du Nord, vivent dans cette enclave éloignée des hommes. Sur la côte, l’étroit goulet du Johnstone Strait qui inclut Cormorant Island, accessible en ferry depuis Port Mc Neil, est, l’été, peuplé d’orques et de baleines grises migrant vers l’Alaska. Sur ce brimborion d’île, le peuple autochtone a érigé les plus beaux totems de la Colombie-Britannique.
Côté Pacifique, la réserve de parc national Pacific Rim créé en 1970 étend sa protection sur une bande côtière longue de 130 km. Cet échantillon surdimensionné de forêts pluviales, de plages vierges battues par la houle du Pacifique avec les montagnes pour horizon, fait le bonheur des surfeurs et des amateurs de faune sauvage.
Il englobe les Broken Group Islands, amas d’une centaine d’îles accidentées dans la baie de Barclay à visiter en bateau ou en kayak et dont on peut s’approcher grâce au MV Frances Barkley, ferry de 1958 d’origine norvégienne, desservant les hameaux de l’Alberni Inlet au départ de Port Alberni.
Entre Tofino et Ucluelet, la bien nommée Long Beach (16 km), à explorer à marée basse, est accessible à tous, ce qui n’est pas le cas du magnifique West Coast Trail. Cette randonnée pédestre difficile et périlleuse de 75 km longe la côte ouest de l’île. Elle recèle pourtant des paysages inoubliables : plages désertes, faune en liberté, côtes déchiquetées battues par des lames gigantesques déferlant sans discontinuer…
Luciole,
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