Cuisine et gastronomie : à goûter, siroter en Chine de l'Est

Santé !

Boissons chaudes et softs : Avec son climat tempéré et humide, la Chine de l’Est est propice à la culture du thé. Le plus fameux est le Longjing, un thé vert au goût très végétal des alentours de Hangzhou, séché à la poêle puis plié. Suzhou produit elle aussi un thé vert d’exception, le Biluochun, aux notes florales et fruitées, tandis que dans les montagnes Jaunes on opte pour un thé vert riche en bourgeons, le Maofeng.

Boissons alcoolisées : Alors que le baijiu (« alcool blanc ») est une eau-de-vie de céréales appréciée dans une grande partie de la Chine, dans l’Est on préfère le huangjiu (« alcool jaune »), une sorte de vin fait à partir de riz. Celui de Shaoxing, dans la province du Zhejiang, est le plus réputé. Les meilleurs crus seront consommés en tant que boisson, légèrement chauffés, tandis que les vins bas de gamme seront réservés à la cuisine.

À table !

Plats : Au restaurant, on se délecte de boulettes de porc « tête de lion », de crevettes au thé, de riz frit de Yangzhou (équivalent de notre riz cantonais), de poulet aux châtaignes… D’une manière générale, la cuisine de l’Est est plus sucrée que dans le reste de la Chine et accorde une grande place aux riz, légumes, poissons et crustacés. Elle est tellement variée que, sur les huit cuisines régionales reconnues en Chine, trois sont de l’Est : le Zhejiang, le Jiangsu et l’Anhui. La cuisine shanghaienne prend le meilleur de chaque !

Street food : Dans la rue, les bouchées à la vapeur ont la cote. Aux côtés des brioches farcies baozi, communes à toute la Chine, s’alignent des spécialités locales telles que les shengjian, des pains farcis et grillés, et les xiaolongbao, des bouchées au jus de viande ou crabe. Le « tofu qui pue » reste un incontournable, au grand dam des nez délicats, alors que dans l’Anhui, on parle de « tofu poilu », une variante couverte d’une fine pellicule de moisissure, qu’on déguste grillé avec une sauce pimentée. Des volontaires ?