Économie de la Nouvelle-Calédonie

• Croissance : -2,1 % (ISEE, 2021)
• Taux de chômage : 13,3 % (ISEE, 2020)
• Principaux partenaires économiques : Chine, Japon, Taïwan, Pays-Bas et Espagne (ISEE, 2022)

La Nouvelle-Calédonie possède 25 % des réserves mondiales de nickel et pèse pour 9 % de la production mondiale. Première industrie du territoire, l’extraction du minerai argenté représente également un secteur à fort potentiel de développement. Au début des années 1970, le nickel contribuait à hauteur de 30 % au PIB du territoire. L’archipel calédonien est extrêmement dépendant de l’exploitation du nickel, elle-même tributaire des caprices du marché mondial. Le secteur a ainsi connu plusieurs crises et quatre grands « booms », le plus récent remontant à 2020.

Le tissu industriel de l’archipel calédonien se compose principalement de PMI, notamment dans les secteurs de la construction et de l’agroalimentaire. La majorité des entreprises sont situées à Nouméa ou à proximité. L’agriculture s’organise traditionnellement autour de cultures vivrières en tribus (vanille, café, agrumes, bananes, squash…) et des élevages extensifs sur la côte ouest de la Grande Terre (bœufs, cerfs, volailles). La pêche hauturière tend à se développer, avec notamment des exportations de thon au Japon. L’aquaculture est également vivace avec une production importante de crevettes tropicales qui s’est imposée comme le second pôle d’exportation.

Enfin, le tourisme est un secteur avec un fort potentiel de développement. Plages paradisiaques et lagon turquoise sont en effet des atouts indéniables pour susciter l’envie de concevoir un voyage sur mesure en Nouvelle-Calédonie.