Mieux connaître le Panamá

Îles, hauts sommets et forêts tropicales

Le Panamá en chiffres, ce sont quelque 3 000 km de côtes, plus de 1 500 îles et îlots et une superficie de 75 517 km². Que l'on ne se fie pas à sa petite taille, pour découvrir le pays, il faut prendre le temps, en raison notamment de routes escarpées et de nombreux reliefs.

La géographie du Panamá est assez contrastée. Coupé dans sa longueur par plusieurs chaînes montagneuses comme la sierra de Tabasara et la cordillère de San Blas, le territoire comprend aussi forêts vierges, hauts plateaux et vallons fertiles. Traversé en outre par de nombreux fleuves, rivières et cours d’eau, le Panamá est un pays de verdure où se développent une faune et une flore très riches.

Sa biodiversité représente ainsi près de 5 % de toutes les espèces végétales et animales existantes. Parmi les espèces emblématiques du pays figure le fameux quetzal, oiseau que l’on observe dans les forêts tropicales des provinces de Chiriqui et de Bocas del Toro. Pour préserver cette richesse unique au monde, plus de 20 % de la superficie de l’isthme panaméen sont protégés. Mais la déforestation, la pollution des eaux et de l’air ainsi que la mauvaise gestion des déchets et des toxiques sont autant de menaces pour l'environnement au Panamá.

Pays de contrastes et de métissages

Le Panamá est une république démocratique unitaire, dotée d’un régime présidentiel. Sa population est composée à 6 % de peuples amérindiens. De ce fait, l’histoire du Panamá porte les stigmates du colonialisme de la Conquista espagnole et des diverses vagues migratoires qui s’en suivirent. Mais contrairement au Costa Rica, son voisin, les populations indigènes n’ont pas décliné. Particulièrement fiers, les Guna, peuple de l’archipel de San Blas, ont même réussi l’exploit de préserver près de 400 îlots paradisiaques sans se laisser corrompre par les multinationales et les promoteurs immobiliers.

Si l’économie du Panamá a subi de plein fouet la crise économique de 2008 et a récemment connu une légère récession, elle est aujourd’hui en hausse. Extrêmement liée à l’activité de son canal, son économie de services et de transit, connaît le quasi plein emploi.