Le parc national de Khao Yai

Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et facilement accessible depuis Bangkok, le parc Khao Yai est le plus ancien des parcs nationaux de Thaïlande (1962). Il est posté sur les versants montagneux des monts Dongrek à l’est, surplombant à l’ouest les plaines agricoles de l’Isan. Au nord et au sud, il est borné respectivement par les chaînes du Khao Kamphaeng et du Khao Laem (1351 m).

Sa position géographique fait sa richesse. La variété des biotopes, qui varient au gré de l’altitude et de l’exposition, est naturellement gage de diversité écologique. Cascades, cours d’eau, forêt de mousson et forêt pluviale ou prairie d’altitude (au-dessus de 1 000 m) abritent nombre d’espèces emblématiques du pays.

Les derniers tigres de Thaïlande, invisibles la plupart du temps, y demeurent. En revanche, les cervidés munjacs, les loris, les singes et les éléphants se rencontrent facilement au détour des chemins, voire à proximité du centre d’accueil.

Treize sentiers de randonnée (de 1h30 à 7h) plus ou moins difficiles sillonnent le parc. Ils s’organisent en boucle (n°6, 7, 8 et 9) ou avec un point de départ et un point d’arrivée (n°11). Pour certains, un guide est vivement conseillé, le balisage étant parfois aléatoire. Tous traversent des écosystèmes représentatifs. Telles les chutes de Tat Ta Phu pour le n°11 (8 km), les grottes peuplées de chauves-souris de Khao Luk Chang, ou encore les gibbons à mains blanches de la forêt de mousson.

Des tours d’observation dont la plus accessible, Nong Phak Chi (chemin n°6) permettent une vue d’ensemble, ou offrent de remarquables panoramas. Le parc recevant un nombre considérable de visiteurs, les visites les plus agréables se font en dehors des week-ends.