La côte caraïbe du Belize

À l’est du Belize, sur les bords de la mer des Caraïbes, près de 400 kilomètres de côtes s’étendent le long d’une barrière de corail parsemée de cayes, des îles basses et sablonneuses.  

Pourquoi partir sur la côte caraïbe du Belize ? 

• Cultiver l’art de la lenteur : Sur les cayes, le mot d’ordre est la décontraction. Au programme : se prélasser à l’ombre des cocotiers, siroter un cocktail face au coucher de soleil, piquer une tête dans l’eau cristalline… Une seule règle : laisser sa montre à l’hôtel et adopter le Belizian time, celui du moment présent. 
• Faire la fine bouche : Les auberges d’Ambergris Caye proposent une cuisine familiale aux influences variées. Les spécialités locales ? Ceviche, galettes de maïs pupusas, soupe de conque… Sans oublier le traditionnel milkshake à base d’algues. Santé ! 
• Se fondre dans une forêt amphibie : Sur la majorité du littoral, des arbres aux racines courbes baignent dans une eau saumâtre : c’est la mangrove. Menacé par le réchauffement climatique, cet écosystème riche en espèces animales se prête volontiers à la navigation. 
• Partir à la rencontre des Garifuna : Vous rencontrerez la communauté garifuna, issue du métissage entre Africains et indigènes, à l'occasion d'un séjour au Belize sur la côte. Sa langue, sa danse et sa musique sont inscrites au patrimoine de l’Unesco depuis 2008.
• S’émerveiller devant des poissons bigarrés : Les côtes béliziennes servent de refuge à une faune aquatique diverse : tortues, lamantins, barracudas, requins-nourrices… Le tout au cœur de superbes récifs coralliens. De quoi s’offrir une inoubliable session de plongée sous-marine. 

À voir absolument sur la côte caraïbe du Belize 

Le Great Blue Hole 

Popularisé par le commandant Cousteau, ce « Grand Trou Bleu » est en fait un cenote sous-marin, dont la teinte sombre contraste avec l’eau turquoise des Caraïbes. S’il constitue l’un des sites de plongée les plus célèbres au monde, le meilleur moyen pour l’admirer est de prendre de la hauteur : seul un survol en avion permet d’apprécier sa parfaite circularité. 

Placencia 

Un air de vacances souffle sur cet ancien village de pêcheurs, installé sur une presqu’île tout en longueur. Ses plages de sable blanc et cocotiers s’étendent sur 25 kilomètres, avec la mer des Caraïbes d’un côté et un lagon cristallin de l’autre. Ce dernier offre un terrain de jeu idéal pour la promenade en kayak et la plongée sous-marine. 

Caye Caulker 

Posée dans les Caraïbes, Caye Caulker est la destination farniente par excellence. Sa devise ? « Go slow ». Les voitures sont proscrites sur cette île longue de 7kilomètres. Quel bonheur de sentir le sable fin glisser sous ses pieds alors que l’on sillonne ses chemins. Au menu : snorkeling, rhum… et reggae – l’île est un bastion du mouvement rastafari. 

Ambergris Caye 

La plus grande île du Belize est prisée pour ses plages de sable blanc, dont la bien nommée Secret Beach, et ses superbes sites de plongée. Parmi eux, la réserve de Hol Chan abrite tortues et poissons-perroquets au milieu de coraux multicolores. L’île se découvre en voiturette de golf ou à vélo au départ de la bourgade animée de San Pedro. 

La barrière de corail 

La barrière de corail du Belize s’étend sur 290 kilomètres… C’est tout simplement la deuxième plus grande du monde. Réputés dans le monde entier, ses différents spots de plongée abritent une myriade d’espèces aquatiques, des requins-nourrices aux raies pastenagues. Pas étonnant donc qu’une partie du récif soit inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.  

La Monkey River  

Ce cours d’eau côtier est bordé par les impressionnantes racines en échasse des palétuviers. Des visites guidées en barque invitent à découvrir la faune qui peuple ce paysage de mangrove : lamantins, crocodiles, iguanes… sans oublier le roi des lieux, le singe hurleur, dont les cris perçants peuvent être entendus à plus de 15 kilomètres.  

D’autres lieux à voir sur la côte caraïbe du Belize 

Hopkins  

Moins prisé des touristes, ce village de pêcheurs est l’un des berceaux de la culture garifuna. Chants et danses rythment le quotidien des habitants. Sur la belle plage de sable, il n’est pas rare de tomber sur un concert improvisé de musique punta. Hopkins est aussi un point de départ pour visiter la réserve faunique de Cockscomb, refuge du jaguar. 

Dangriga 

Dangriga fascine par son charme créole et la pluralité de sa population. Mayas, métis et asiatiques s’y mélangent aux Garifuna, qui transforment régulièrement la ville en scène musicale grâce à des chants mélodieux accompagnés de djembés. Rien de tel que la visite du musée Gulisi pour en apprendre plus sur leur riche culture (langue, gastronomie, cérémonies…) 

La réserve marine de Silk Caye 

Les rives peu profondes de cette île posée au large de Placencia se prêtent volontiers au snorkeling. Au milieu de magnifiques récifs coralliens, il n’est pas rare d’apercevoir dauphins, tortues et raies-léopards. Entre avril et juin, il est possible de plonger avec des requins-baleines qui mesurent jusqu’à 12 mètres de long dans la réserve voisine de Gladden Spit, 

Belize City 

Entourée de mangroves, l’ancienne capitale du Belize offre une variété d’ambiances, des bungalows sur pilotis aux demeures coloniales victoriennes. Si le musée national nous plonge dans l’histoire du pays, on ne peut que s’émerveiller devant les intérieurs en acajou de la cathédrale Saint John’s. Ne manquez pas de traverser le Swing Bridge, un exemple unique de pont manuel pivotant. 

Punta Gorda 

Loin des foules, cet ancien port de pêche rassemble des communautés diverses (garifuna, créole, maya) autour de son emblématique tour de l’horloge. Sa plage et son marché aux poissons sont incontournables, bien que la ville soit plutôt réputée pour les activités nautiques. Plus à l’ouest, le parc national Rio Blanco séduit par ses piscines naturelles et ses belles cascades.