Héraklion et le centre de la Crète

À la rencontre de la civilisation minoenne

L’arrivée en Crète se fait immanquablement à Héraklion, capitale crétoise, qui conserve de splendides témoignages de l’art de vivre minoen dans ses principaux musées. C’est vers 1700-1450 av. J.C. que cette incroyable civilisation antique a connu son apogée avant que les Mycéniens puis les Doriens ne prennent la relève. Alors si la paisible Héraklion ne possède pas de vestiges archéologiques significatifs, le musée de la ville conserve en revanche des pièces majeures de l’histoire de l’île et c’est l’un des plus complets du pays. À 5 km au sud de la ville, le site archéologique des palais de Cnossos est occupé depuis sept siècles avant J.C. C’est là qu’a été établie la première capitale de la Crète et un ensemble de palais absolument fabuleux. Servant tout à la fois de résidence royale abritant toute une cours, de complexe religieux et d’entrepôts, les constructions successives permettent d’appréhender cette civilisation unique qui tire son nom du légendaire roi Minos.

La plaine de la Messara : grenier de la Crète

Comme autrefois, on cultive encore aujourd’hui sur les sols fertiles de la vaste plaine de la Messara les olives et le vin, piliers du régime crétois ! Certes les techniques ont changé mais le lieu présente un paysage séculaire qui s’étire au pied du mont Ida, aujourd’hui très prisé des randonneurs et où la légende dit que Zeus fut caché enfant. À quelque 70 km au sud d’Heraklion, ne manquez pas la plage de Matala surplombée de falaises percées de grottes. De nombreux hippies y vécurent une vie simple et tranquille quand le lieu n’était qu’un village de pêcheurs avant que la junte ne mette fin à ce petit paradis aujourd’hui très aménagé. Non loin, la cité antique de Phaestos construite en terrasse constitue un autre site minoen de premier plan. Dans l’arrière-pays, le massif de Rethymnon est encore peu fréquenté, ponctué de beaux villages traditionnels à côté desquels la modernité semble être passée. Après Spili, amandiers, oliviers et agrumes parfument les coteaux jusqu’aux magnétiques gorges d’Agios Antonios.