L'environnement en République dominicaine

C’est tout le paradoxe de la République dominicaine : le pays est peu émetteur de GES mais c’est l’un des plus exposé aux conséquences du changement climatique.

Empreinte carbone de la République dominicaine

La République contribue relativement peu au changement climatique. En 2020, ses émissions de CO₂ représentaient 2,1 tonnes par habitant, moins que la moyenne mondiale, qui s’établit à 4,29 tonnes par habitant. Le pays s’est engagé néanmoins dans une politique volontaire de réduction de ses émissions : -25 % en 2030 par rapport au niveau de 2010.

Il a ainsi mis en place des mesures visant à protéger sa forêt (45 % du territoire dominicain est recouvert par la forêt), un allié précieux pour absorber le CO₂. Il cible également ses actions sur les secteurs les plus émetteurs : l’électricité – seuls 17 % provient de source à faible émission –, les transports et la combustion à l’air libre des déchets.

Parmi les mesures fortes prises récemment, l’entrée en vigueur de la loi sur les énergies renouvelables votée en 2007 et l’introduction d’une taxe carbone pour les transports.

Les conséquences du changement climatique

En 2015, la République dominicaine était classée onzième pays le plus vulnérable au changement climatique. L’île est en effet particulièrement exposée à la montée des eaux et à la multiplication des tempêtes tropicale. Régulièrement, les habitants du bidonville bordant le fleuve Ozama à Saint-Domingue voient leur habitation engloutie par les flots. Sensibilisées, les populations les plus vulnérables se préparent au mieux mais manquent cruellement de moyen. Le gouvernement dominicain a mis en œuvre des programmes sociaux de relogement mais leur nombre est insuffisant, eu égard au nombre de Dominicains menacés.